Page officielle face book sportif Laurette Fugain

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Pour information à vous tous les coureurs Laurette Girondins,
Il existe désormais une page face book officielle pour les sportifs Laurette Fugain,
N'hésitez pas à devenir membre et à publier vos courses, vos projets....


Portrait d'Eric Mayayo

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Eric peux tu te présenter en quelques mots ?
"les 58 ans sont en approche, je suis dans une période de reconversion dans un métier qui me tient à cœur : la protection des données et du patrimoine, gestion des facteurs humains après 30 ans comme manager dans l'ingénierie aéronautique et spatiale."

Sportif sous les couleurs Laurette Fugain, pourquoi cet engagement ?
"Je suis un Survivor de la léucémie, j'ai "habité" à haut Lévèque en 2001 et en traitement jusqu'à aout 2003. J'ai depuis cette période mis un peu d'ordre dans mes priorités, ma famille et moi en premier, en particulier en créant une association de tir à l'arc et sarbacane sur le bassin.
En 2012, suite à une foulure, je débute la course à pieds (4km max !), mais cela devient vite addictif et premières courses (Béhobie san Sebastian 2014,2015).
Au fond de moi, l'envie de passer un message à tous les soignants, accompagnants, famille .. qui m'ont accompagné pendant 3 ans.
Allo, Eric ?"



Sans trahir de secret il me semble que ton premier tee-shirt violet rime avec 1er marathon ?
"Un très beau souvenir de nos premiers échanges avec Eric (notre GO), supporter de mon projet : courir un marathon pour marquer les dix ans de guérison !
Tshirt violet que j'ai amené à Haut-Lévèque pour obtenir un petit mot des équipes qui m'avaient supporté .. pincement au cœur en pénétrant en centre Magendie. J'ai un maillot violet unique, un vrai roman d'encouragements. Il m'a accompagné à Stockholm en juin 2016 pour mon premier 42 en 4h17.
Depuis, de nombreux runs, toujours en violet, fier d'être un Violetas et de porter ce super message du Don de Vie !"

Tes prochains rdv sportifs et associatifs ?
"La fin d'année est chargée avec le rendez-vous annuel de la Behobie- San Sebastian, le 10 novembre pour ma 6 eme participation; marathon de La Rochelle le 24 novembre; et si un peu de jus, le trail de Bouliac le 7 décembre.
Coté de notre association de Robin des bois, une très belle manifestation en préparation pour février 2020 : un biathlon tir à l'arc et raquettes à la station de la Pierre Saint Martin. Et pourquoi pas d'autre Violets avec moi ? (courriel)"



Un petit mot pour les lecteurs d'au coeur des Violetas ?
"Un remerciement à tous les Violets et leurs proches, qu'ils soient coureurs, marcheurs ou bénévoles au barnum ou aux ravitos et qui portent hauts cette couleur pour passer le message du Don de Vie, tout aussi important que les dons pour financer la recherche.
Merci Eric de ton engagement, notre capitaine !"

La croisière des bons vins de La Brède

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2 Violetas sur la croisière des bons vins, 
Et Eliud en reportage photos...
On se réjouit de voir sur le site le stand de sensibilisation 
au don du sang de La Poste Orange !



Château de Montesquieu à La Brède



Marathon de Bordeaux

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Peu de violet sur la course nocturne de Bordeaux
 mais le célèbre Doumé !!



Marathon des villages

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Marathon des villages et sa randonnée,
Week end Laurette très réussi malgré une météo déplorable.
Le samedi beaucoup de communication au stand avec 800 randonneurs sur site l'après midi,
Une pasta party du samedi soir ou les violets ont mis le feu !
Et dimanche, après une chorégraphie d'échauffement endiablée,
35 coureurs hyper motivés se sont élancés,
 nos ravitailleurs ont été courageux sur les 4 postes Laurette bien arrosés....
Merci à tous, bénévoles, ravitailleurs, coureurs...
Le lien photos de Karine ci dessous, d'autres photos vont s'alimenter.


retrouvez toutes les photos sur ce lien

marathon de Chicago, le récit de la mascotte Eliud by Anne Cécile

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Coucou ici Eliud🐨
C’est parti pour un petit débrief du marathon de Chicago en duo avec mon porteur (abrégé « AC ») ?
ATTENTION ENORME PAVE !
Conditions météo : beau temps- +4°C ressenti 0°C – vent 50 km/h en rafales 🥶😱

ELIUD ******************************
Réveil 4h50 : pas le temps de se remettre du décalage horaire : « marathon de Chicago », ça rime avec « très tôt » puisque la première vague de coureurs démarrera à 7h30, alors que le jour se lève à peine.
Moi j’ai encore le temps, puisque qu’on ne démarrera qu’à 8h35, dans la troisième vague.
Je suis à peine réveillé que je me retrouve avec une énorme épingle à nourrice plantée dans le *** et me voilà accroché à la ceinture d’AC. Tout ça pour éviter que je me perde pendant la course ! Il y a des façons plus sympas de commencer la journée…
Départ de l’hôtel à 5h30. Direction Grant Park, 20 minutes à pied. Il fait nuit et le vent souffle déjà pas mal, mais je suis bien au chaud sous plusieurs couches de vêtements : débardeur+T-shirt+manchons+2 sweat-shirts, collant+pantalon, 2 paires de gants, bonnet, buff (heureusement on a échappé au sac poubelle de 100L pour recouvrir le tout)
Pas grand-monde pour le moment, du coup le gars du filtre de sécurité prend son temps et me tripote avec un air étonné en demandant « what is it?? ». Pendant une seconde, j’ai cru qu’il allait m’éventrer pour s’assurer que je ne contienne pas de drogue ni d’explosifs. Je suis sauvé par AC qui bafouille « my mascot, Eliud🐨 ». A sa tête, pas sûr que le gars ait compris, mais il me laisse accéder au village départ en un seul morceau. 🤗

ANNE-CECILE ******************
« Village départ », ici ça rime avec « tout noir» ! Aucun éclairage, j’aurais dû porter ma frontale. Tout le monde hésite à s’assoir dans la pelouse, tâtant précautionneusement le gazon avant de poser ses fesses. Heureusement peu de risque de mauvaise surprise car les chiens sont interdits dans le parc.
Une expérience à faire au moins une fois dans sa vie de runner : utiliser les WC de 0.8 m² dans le noir total, le portable en mode « lampe de poche » coincé entre les dents, empêtré dans 3 couches de vêtements. Surtout quand c’est le moment que choisit votre Mamie pour vous envoyer un SMS d’encouragement. Ca fera des souvenirs à raconter aux copains! 😆😂🤣
Blague à part, l’organisation est parfaitement rôdée (merci les USA, au top dans ce domaine). Un grand bravo et merci aux 12000 bénévoles. Accueil chaleureux, nombreux bénévoles pour répondre aux questions, consigne rapide et efficace, WC en nombre suffisant, stand de gels et barres énergétiques offerts.
8h10 : notre sas avance vers la ligne de départ. On prend brutalement le vent de face, et ceux qui avaient jeté leurs vêtements filent les récupérer pour les renfiler pour quelques minutes de plus ! Le froid n’arrête pas le type devant moi qui remonte son T-shirt, histoire de faire admirer l’énorme tatouage « six star finisher » qui orne ses pectoraux. La demoiselle d’à côté se pâme (messieurs, pensez-y quand vous voudrez draguer dans un sas de départ 😉). Moi j’ai juste froid et très envie qu’on démarre…
D’habitude, avant le départ, on a droit à une petite musique motivante, avec des questions du genre « vous êtes prêts ? - ouii » « plus fort !!! – ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii », « tapez dans vos mains », etc.
Là, ils ont plutôt décidé de nous faire pleurer pour nous mettre en condition : «you have worked so hard, you have sacrificed so much, and finally this day has come !!!!!!!!!!!!!!!!” hurle le speaker (vite, je sors un Kleenex pour essuyer mes larmes avant qu’elles gèlent) 🥺😭
8h35min00s top départ : j’avais dit que l’organisation est impeccable, ici ça ne se fait pas de partir avec 3 secondes de retard.
Il parait que c’est très plat, Chicago. Je me dis qu’on m’a arnaquée quand on prend la première descente au bout de 200 mètres, suivie de la première montée 150 mètres plus loin.
Ca commence mou : il faut le temps que les muscles décongèlent ! 🥶
Dans le peloton, c’est une véritable marée violette, car ici le violet la couleur de la lutte contre le cancer pancréatique, contre la maladie d’Alzheimer, celle de la « leukemia & lymphoma association », mais aussi la couleur choisie par Chicago pour la lutte contre les violences faites aux femmes.
Nombreux sont les coureurs à arborer un T-shirt exactement de la teinte « violet Laurette ». Du coup, j’en profite pour me faire chaleureusement encourager par leurs supporters (surtout par ceux qui n’y voient pas assez bien pour lire mon T-shirt). 💜💜💜💜💜
Joli début de parcours au milieu des gratte-ciels, avec bourrasque de vent de travers garantie à chaque intersection. Au début c’est surprenant. Ensuite c’est rigolo. A la 15° intersection ça n’est ni surprenant ni rigolo.
Côté chrono, ça semble bien parti : 3 minutes d’avance sur le temps de passage au km10, ce qui laisse le temps pour un arrêt technique + ravito

ELIUD *****************
Ravitaillement km10 : quand AC parle d’un « arrêt technique », n’allez pas penser aux courses de F1 où on change les 4 roues des bolides en moins de 10 secondes. Ici ça prend plutôt 2 minutes (et sans changer les roues !).🏎
En prime, elle laisse tomber le bouchon de sa compote de pomme entamée, et ne trouve rien de mieux que de la ranger, débouchée, juste à côté de moi. Résultat, ça se renverse… et me voilà tout poisseux ! 🐨😫Je ne râle pas trop longtemps car pour le moment, on dirait qu’on avance bien.
On croise des supporters avec des pancartes rigolotes, et bizarrement on recroise les mêmes supporters avec les mêmes pancartes rigolotes 5 kms plus loin. C’est vrai que le parcours fait un virage en épingle à cheveux et que le public n’a qu’à traverser un pâté de maisons pour voir passer les coureurs une seconde fois. J’espérais apercevoir Mo Farah dans la rue parallèle, mais on me répond qu’il est déjà au ravitaillement d’arrivée....
Km20 : on dirait qu’on est en avance de 4 minutes sur le temps de passage. Hourra !!!
Mais AC regarde sa montre, puis le panneau, et laisse échapper quelques mots que Facebook censurerait si je les écrivais ici.
Eh oui, une montre GPS ne sert à rien à Chicago, à part à donner l’heure (les immeubles empêchent de capter sur 95% du parcours). C’était une super idée de regarder les temps de passage…à condition bien sûr de regarder le kilométrage exact : celui des panneaux, pas celui donné par la montre ! 😭🤬La montre affiche 22.5 kms quand on croise le panneau du 20km. Au final, on a 1 minute de retard au lieu de 4 minutes d’avance. Arghhhhhhhhhhh j’en ai le poil qui se hérisse (en plus d’être tout poisseux) Notre hôtel se trouve juste sur la gauche au semi. Je me dis que je serai bien retourné au chaud sous la couette, mais bon… ce n’est pas le moment de craquer, on a déjà fait la moitié du parcours après tout.
Km 27 : j’ai l’impression qu’on ralentit. 2 minutes de retard… ?????????? C’est quoi cette blague ? C’est trop tôt pour le « mur » ! Je m’agite frénétiquement pour encourager AC et lui rappeler qu’elle a promis de m’emmener jusqu’au bout.

ANNE-CECILE ********************
Km 27 : grosse galère …
Jusqu’à présent j’avais réussi à garder le contrôle (le froid et l’adrénaline ont probablement aidé), mais là les jambes partent en vrille suite à une nouvelle crise de ??? (j’espère remplacer un jour les « ??? » par le diagnostic : j’attends juste qu’un médecin ait une illumination)
Fourmillements incontrôlables sur l’avant des jambes, et perte de la sensation d’impact au sol. En gros, j’ai l’impression de m’enfoncer dans du sable jusqu’aux chevilles à chaque foulée, alors qu’on court sur du béton. Cette cochonnerie m’a déjà privée d’un marathon cette année, et là il faut que ça recommence en plein milieu de la course alors que toute la prépa s’est déroulée sans souci. M***de!
Pas de solution miracle, donc essayons la méthode Coué : répéter 2572 fois jusqu’à l’arrivée « le sol est dur et mes pieds avancent parce que c’est moi qui les contrôle ». Dans mon iPod, Freddy Mercury entonne « The show must go on ». Si ce n’est pas un signe, ça! 😀
La méthode Coué fonctionne…un peu. Parce que si les pieds avancent toujours, le rythme n’y est plus et je titube autant qu’un finisher du marathon du Médoc qui aurait fait les 32 ravitos.
On va donc passer à l’étape supérieure en rassemblant toute la concentration possible (avec les 2 neurones qu’il me reste, ça n’ira pas chercher bien loin) : 1/ repérer la ligne bleue qui signale le trajet du marathon 2/ se coller dessus et ne plus en bouger: dommage pour les appels et les nombreuses mains tendues par un public chaud bouillant. Les coucous et les selfies avec les spectateurs, ce sera pour une prochaine fois 3/ remettre mes lunettes pour cacher que je fais une sale tronche (loupé, ma sale tronche se verra très bien sur les photos 🥴)
Km35 : plus que 7 !!!
Ca n’avance toujours pas beaucoup, mais je me réjouis quand même en pensant que maintenant, au pire, je pourrai finir en marchant.
Ma *** de montre indique gentiment 38 kms et, en prime, se met à clignoter de toutes les couleurs pour me féliciter de ma performance 🤬☠️💩

ELIUD ********************
Encore 7 kms et ça n’accélère toujours pas ! Je crois qu’AC est au maximum, et je continue à l’encourager mentalement (oui, les koalas télépathes existent) en lui rappelant qu’elle n’a pas emporté son T-shirt violet à l’autre bout du monde pour le laisser si près du but.
Les derniers kilomètres ne sont pas les plus jolis : moins de public, on passe le long de barrières métalliques, dans des tunnels…une sorte de trail urbain plus qu’un marathon.
Ooooooooh, on arrive soudain en vue des immeubles qui bordent Grant Park. L’arrivée semble proche et je trépigne d’impatience. AC estime la distance à 2-3 kilomètres. Elle n’a pas le compas dans l’œil puisqu’on croise aussitôt un panneau « plus que 3 miles »😳😭
La dernière ligne droite sur Michigan avenue est interminable, mais le public est au rendez-vous : ça va le faire !
Je suis déjà en train de rêver à ma future médaille de finisher, quand tout d’un coup on se retrouve à quatre pattes sur la chaussée. AC n’a plus grand-chose dans les jambes, et une forte rafale de vent a suffi à la faire tomber (ou il y avait un truc louche dans sa dernière gourde de compote ?). Heureusement plus de peur que de mal et on redémarre.
Histoire de nous achever, la montre affiche 42.195 km et vibre en clignotant pour célébrer notre meilleur temps sur marathon en…4h15. AC ne semble pas se réjouir autant que sa montre, qui finira probablement sur Leboncoin dès qu’on sera rentrés à la maison.
Surprise, voici une énorme balise gonflable « 400M ». Plus que 400 mètres? Ca veut dire qu’on aurait parcouru plus de 2 miles en moins 5 minutes ? On a laissé Kipchoge sur place ?? Cette inscription a le même effet sur AC que le panneau « Ryan Gosling is waiting for you 1 mile ahead » de NY (futurs marathoniens de NY, sachez que c’est une arnaque : pas vu un seul Ryan Gosling pendant 42 kms). Mais de plus près, la balise affiche « 400 points Garmin pour ceux qui franchissent cette ligne ». Bref, c’est aussi une arnaque, suivie par un panneau « plus que 2 miles ». Snif… 😫😱
La montre, elle, affiche joyeusement 45 kms. Contrairement au slogan, « le marathon le plus long du monde » n’est pas celui du Médoc, c’est celui de Chicago!
10 minutes plus tard, on arrive en vue d’une balise « 200M» et là, je me dis que je me moque d’avoir 200 points Garmin supplémentaires, je veux juste voir la ligne d’arrivée. Enorme joie : de près, la balise affiche bien « finish line 200m » et enfin, on voit l’arrivée en tournant la tête à gauche. En plus, c’est en descente : le pied ! 🥳🤩

ANNE-CECILE *****************************
Au final, mon meilleur temps sur marathon (avoir un record personnel au marathon du Médoc, ça ne faisait vraiment pas sérieux 🤣) mais l’impression d’en avoir vraiment bavé.
Bénévoles toujours formidables à l’arrivée: on récupère médaille, couverture de survie, ravitaillement en un temps record (15 minutes pour sortir du parc contre 50 à NY). Merveilleux ravitaillement d’arrivée : gourde de compote de pommes…et pommes 🍏🍎🍏. Ne pouvant plus voir la compote de pommes en peinture pour minimum 3 mois, je l’échange contre la compote de fraises de mon voisin.
Un grand sourire pour les photographes (histoire de compenser toutes les photos de la course où je ferai la gu***), avec la médaille dans une main et Eliud toujours poisseux de compote dans l’autre.
Un sentiment bizarre au final pour ce 4° marathon: pas la joie délirante du premier marathon au Cap Ferret, ni l’euphorie de New York, ni le gentil délire du Médoc.
Juste le sentiment du devoir accompli : il fallait finir, et j’ai fini. Je ne me suis pas beaucoup éclatée, mais j’ai fait ce que je devais faire pour Constance, Thibault, Fanny, Laurette dont les photos sont épinglées sur mon T-shirt, et les autres…ne rien lâcher, en mémoire de tous ceux qui n’ont rien lâché.
Un peu de frustration de n’avoir pas pu profiter à fond de la course et du public, mais c’était peut-être le prix à payer pour franchir la ligne d'arrivée? Je ne saurai jamais.
Pas rancunier d’avoir loupé son objectif « Breaking 4.5 », Eliud m’a sollicitée pour sa prochaine tentative : RDV au marathon de Londres le 26 avril 2020 🐨💜🏃‍♀️

Marathon des Landes

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Temps estival ce dimanche, nos violetas ont eu chaud à Mont de Marsan
pour le marathon des Landes !
Bravo à Elise et JB 


Portrait des "Milliac" Isabelle et Jean Louis

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Isabelle et Jean Louis pouvez vous vous présenter en quelques mots 
"Très difficile l'exercice! On va commencer par ce qui nous opposait: la course à pied! Une évidence pour Jean-Louis qui souhaitait maintenir une activité sportive après avoir pratiqué longuement le handball. Une nécessité pour moi pour arrêter la cigarette et accueillir sereinement nos enfants! Ce qui nous rassemble: la gourmandise, le bon vin, l'amour de la nature, le plaisir des choses simples, le goût des voyages... et nos 2 filles!"

En couple dans la vie et en maillot violet sur les courses, pourquoi cet engagement pour l'association Laurette Fugain ?
"Eric Lasmarigues, mon collègue (Isa), nous a demandé si Jean-Louis voulait courir pour l'association Laurette Fugain en 2010, à l'occasion du marathon des villages. Il m'avait déjà expliqué son engagement, mais là, nous avons regardé de plus près ce qui pouvait fapper chacun d'entre nous et les messages à propager pour que chacun donne un peu plus de soi. Jean-Louis était déjà donneur régulier de sang, nous avons poursuivi en étendant ce geste à l'inscription sur les fichiers de donneurs de moelle osseuse. Cela paraît aujourd'hui une évidence! Si peu de soi pour tant de victoires possibles... autant courir utile. 
Et puis, à travers les violetas, nous avons rencontré de belles personnes, toutes emplies d'humilité, de générosité et de simplicité, toutes dans le respect d'autrui, toutes avec l'envie de donner le même message dans la joie et la bonne humeur. Une vraie équipe!" 

Fidèles au challenge pour la vie sur le marathon des villages, vous étiez de la première édition et vous serez de la dixième ? mais aussi ? 
"Bien sûr, nous serons présents le 20 octobre 2019! Impossible maintenant de rater ce regroupement de la famille violetas! Et puis, pour moi (Isa), mes premiers 16 km, puis mes premiers 26km, puis mon premier marathon! Tenue par la main par les violetas et par toutes les personnes hospitalisées...
Et après? Un petit tour au marathon d'Istanbul début novembre. Et après... on verra!"
Un message pour les lecteurs d'au coeur des Violetas ?
"Vous faites déjà partie de la famille: ne lâchons rien!
Vous hésitez encore? Venez nous rejoindre! De petits pas en petits pas, d'une course à une autre, notre message de don de soi peut sauver des vies! "