Anne Cécile, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Originaire d’Arcachon et actuellement installée à Pessac, je suis un pur produit du Sud-Ouest.
Pharmacien biologiste, je travaille en laboratoire d’analyses médicales à Bordeaux.
Mes passions : course à pied bien sûr, mais aussi jardinage et cuisine."
Sportive, pourquoi courir sous les couleurs Laurette Fugain ?
"Je n’ai pas toujours été sportive, puisque j’ai débuté la course à pied en 2013 !
En 2014, un ami a décidé de courir le marathon des Villages du Cap Ferret pour ses 40 ans. C’est en l’accompagnant que j’ai découvert une bande de joyeux zinzins, reconnaissables à leur T-shirt violet et à leur enthousiasme, qui soutenaient une belle cause.
La suite me semblait évidente : professionnelle de santé, runneuse…pourquoi ne pas me rendre utile en même temps ?
J’ai la chance d’avoir des proches en bonne santé mais dans mon métier, je croise tous les jours des patients qui font preuve d’une force et d’un enthousiasme incroyable dans leur lutte contre la maladie. Ça donne des ailes !
J’ai étrenné le T-shirt violet pour mon premier marathon en octobre 2016. Une joyeuse zinzin violette de plus au Cap Ferret !
Depuis j’emmène mon T-shirt, mon koala Eliud, et parfois mes proches aussi bien sur 5 kms que sur marathon, en France et à l’étranger."
La période est compliquée mais as-tu des idées de courses pour sortir le maillot violet après le confinement ?
"La préparation pour le marathon de Londres (initialement prévu le 26 avril) était entamée lorsque l’épidémie est arrivée. Malgré tout, je compte bien emmener mon T-shirt violet à Londres le 4 octobre prochain.
Même si ce ne sont que des prévisions et qu’il est impossible de dire quand le confinement sera levé, je dirais : l’Arcachonnaise (17 mai), l’Ekiden de Villenave (21 juin)
Pour l’instant, mon T-shirt violet fait le tour du jardin, en alternance avec le tour du pâté de maison.
La patience n’est pas ma qualité première, mais nous sommes devant quelque chose qui nous dépasse tous, et il est essentiel d’être raisonnables. "
Un souvenir ou une anecdote vécus parmi les Violetas ?
"Difficile de n’en choisir qu’un, mais je vais dire : ma première fois en violet.
J’avais fait croire à mes parents, qui nous accompagnaient, que je courais seulement le premier relai (16 kms).
Dans le peloton de départ, Eric -que je n’avais pas reconnu avec sa perruque- me lance « alors, Anne-Cécile, prête pour ton premier marathon ? »
Ma mère était juste à côté…
Une merveilleuse course, de merveilleux souvenirs.
Depuis, j’arrive à reconnaître Eric quel que soit son déguisement. Et je me mens plus à mes parents ! "
Un petit mot pour les lecteurs d'au coeur des Violetas ?
"Osez nous rejoindre, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !
Merci à Eric et à toute l’équipe violette de m’avoir accueillie, merci pour votre éternel enthousiasme et les fous rires d’après course.
En guise de conclusion, je ressors ce dessin fait en 2016 (mais rassurez-vous : pas besoin de courir un marathon pour nous rejoindre) : "
